CHANGE - Home
Exposition inaugurale du 8 rue du Bourg l’Abbé, Paris III
Exposition collective
Alain Bizos, Anne-Lise Broyer, Isabelle Chapuis, Esmeralda Da Costa, Richard Dumas, Arthur Gillet, Laurence Leblanc, Boryana Petkova.
10 mai - 9 juin 2023
La Galerie S. vous invite au vernissage inaugural de son nouvel espace permanent situé au 8 rue du Bourg l’Abbé dans le 3ème arrondissement de Paris le mardi 9 mai 2023 ! L’exposition CHANGE – Home rassemble les travaux de 8 artistes avec lesquels la galerie collabore régulièrement : Alain Bizos, Isabelle Chapuis, Esmeralda Da Costa, Richard Dumas, Arthur Gillet, Laurence Leblanc et Boryana Petkova.
Change est une exposition en deux chapitres réalisée en collaboration avec l’entreprise de conseil en achat en œuvres d’art Straight Arrow Advisory portée par Joanna S. Cohen.
Le premier chapitre intitulé Change s’est déroulé en appartement du 18 au 29 avril 2023 au 13 rue de la rue Saint Romain dans le VIème arrondissement de Paris et ouvrait la réflexion sur la transition, l’adaptabilité et la résilience.
Le deuxième chapitre de l’exposition, CHANGE – Home, s’ouvre le mardi 9 mai 2023 et sera l’exposition inaugurale du nouvel espace permanent de la galerie S. situé au 8 de la rue du Bourg l’Abbé dans le 3ème arrondissement de Paris, juste en face du palace Les Bains.
CHANGE – Home rassemble les travaux de 8 artistes représentés ou collaborateurs réguliers de la galerie et décline en trois parties la notion de foyer et les valeurs défendues par la galerie.
Dès l’entrée de la galerie, les visiteurs sont accueillis par les portraits cibachromes de Nina Hagen réalisés en 1979 par Alain Bizos pour Actuel, le « mensuel nouveau et intéressant ». Mutine et rebelle, la chanteuse de « Naturträne » porte alors les valeurs de la génération punk : désobéissance sociale mais aussi préservation de la nature, tolérance, changements sociétaux... Des thèmes que l’on retrouve dans la pièce d’Esmeralda da Costa, « Notre maison brûle et l’on regarde ailleurs », 2020. Cette pièce, entre maquette et installation vidéo, laisse planer le doute sur la notion de “foyer”. Sa destruction par le feu n’est peut-être pas à prendre au pied de la lettre. En effet, la destruction de l’édifice “foyer” renvoie tant à l’intime qu’à l’universel : notre maison, nos proches mais aussi notre planète, réceptacle vivant de nos excès.
Dans la deuxième alcôve se trouve le cœur du foyer : l’installation « The Angel in the House », l’ange de la maison d’Arthur Gillet. La pièce composée de 10 petites boîtes reliées électriquement domine l’espace, évoquant les fantômes qu’il est autant nécessaire d’honorer que de laisser partir pour avancer. Les phrases de Boryana Petkova issues de la série « Jaillir » sont celles qu’on nous dit et restent avec nous. Celles qui nous freinent ou nous aident à avancer.
Enfin, le troisième espace rassemble des pièces évoquant la résilience et l’acceptation de soi. On retrouve ainsi un grand tirage du Congo de Laurence Leblanc issu de la série « Seul l’Air » et datant de 2003 ; un papillon de laiton de la série « Ailées » réalisé en 2022 par Isabelle Chapuis & Duy Anh Nhan Duc, rencontre de sculptures végétales et des modèles que Chapuis côtoie dans le cadre de son activité de photographe thérapeutique. Mais aussi, une évocation du chewing gum de Nina Simone glané sur un piano par Warren Ellis après un concert et photographié par Richard Dumas en pleine adoration.
Et enfin, la série « Le Langage des fleurs » d’Anne-Lise Broyer, série de bouquets que l’artiste a sculptés puis immortalisés au bord de la mort puis comme ressus- cités par le dessin à même le tirage avec à l’esprit le texte de Georges Bataille : la fleur «symbole de l’amour» a en définitive «l’odeur de la mort». Ces photo- graphies dessinées, comme des vanités, rendent compte de l’épuisement d’un monde et de sa décadence, de sa beauté et de sa fragilité, de son éclat et de son pourrissement.














