"Boryana Petkova est positionnée -les bras tendus contre le mur- dans une structure de verre et de métal adaptée aux dimensions de son propre corps. La forme de la structure est une reproduction de grilles de fer souvent installées autour d'un arbre pour le protéger, mais qui donnent l'impression d'une cage à un prisonnier. Le mot français pour ces protège-arbres est « corset d’arbre », désignant le corset comme « prison » pour le corps d’une femme. Dans sa performance, Boryana Petkova se tient sur la pointe des pieds pour dessiner depuis le point plus élevé qu'elle puisse atteindre en répétant le même mouvement obsessionnel. La fin de la performance est décidée par l'engourdissement des mains de l'artiste qui n'arrivent plus à tenir le crayon."
Ludwig Seyfarth, conservateur